
Olivier Krumbholz revient aux affaires !
Alain Portes, le sélectionneur de l’équipe de France féminine, a été démis de ses fonctions lundi. «Cette décision intervient après avoir constaté que les conditions de confiance mutuelle indispensables à la réussite de l’équipe de France n’étaient plus réunies», a justifié la Fédération française de handball dans un communiqué (ci-dessous), réaffirmant son «soutien» et sa «confiance dans son intégrité».
« Je n’ai jamais fini [une compétition] aussi fatigué, même quand j’étais joueur, physiquement et mentalement, avait déclaré l’ancien ailier des Bleus, médaillé de bronze aux Jeux olympiques en 1992. Ce qui m’a déçu, c’est de vivre des trucs que je pensais ne pas devoir vivre quand on est entraîneur de l’équipe de France. Mon boulot, c’est de faire du handball, et à certains moments j’ai fait tout autre chose, ça n’est pas normal. (…) On a cherché à me déstabiliser. »
L’éviction d’Alain Portes survient un mois après un Championnat du monde pénible au Danemark. Au-delà de la contre-performance – élimination en quarts de finale face aux Pays-Bas –, ce sont surtout des problèmes d’ordre extrasportif qui avaient secoué l’ex-sélectionneur, qui n’aura donc remporté aucune médaille lors de ses trois tournois à la tête de l’équipe de France – quarts de finale au Mondial 2013, 5e place à l’Euro 2014.
Olivier Krumbholz, son prédécesseur, a accepté «d’assurer la conduite de l’équipe de France pour la période des qualifications européennes à venir, ainsi que pour le tournoi de qualification olympique et les Jeux olympiques en cas de qualification». C’est donc le grand retour de celui qui avait mené les Bleues au titre mondial en 2003, et qui avait été évincé sans s’y attendre à l’été 2013.
Photos : Moselle Sport - Article publié le 26 janvier 2016