Union Ste Marie : Attention danger
Moins de huit matchs. Il reste exactement six petits matchs aux joueurs de l’Union Ste Marie/Metz Basket pour se sauver de la relégation en Nationale 3. En difficulté depuis le début de saison et un départ catastrophique (9 défaites consécutives lors des 10 premières journées), les joueurs d’Éric Deschamps auront à cœur de sauver leur saison après avoir sorti la tête de l’eau l’espace de trois victoires d’affilée à la fin du mois de novembre et au début du mois de décembre. Insuffisant toutefois pour sortir de la zone de relégation. « On peut être optimiste après cette bonne période et ces victoires contre Prissé-Macon, Saint-Dizier et Schiltigheim, relate Mamédy Diawara, l’ailier des Canonniers. Mais nous sommes trop inconstants pour pouvoir espérer mieux. À nous de mettre les bouchées doubles pour s’en sortir. Il faut aborder les matchs de manière plus détendue et ne pas avoir peur de gagner. Il y a une prise de conscience collective sur notre situation au classement, il faut gagner rapidement et ne pas céder à la panique en cas de désillusion. »
Vite relever la tête
Une manière aussi, pour le joueur formé à Mulhouse, de rassurer ses troupes avant une année 2014 importante pour le club. « Il faut se servir des vertus que l’on a eues lors de notre victoire à Prisse-Macon pour cette deuxième partie de saison. Et tout ira bien. » Parfois humiliés par leur adversaire (défaite 49-80 contre Kaysersberg !!!), souvent sèchement battus (défaite 86-55 à Mulhouse ou 84-62 à Golbey-Épinal-Thaon Vosges), les joueurs de l’Union sont bien loin de leurs performances passées. Le départ de Mahamadou Doucouré à Gries-Oberhoffen a lourdement diminué les rangs des Canonniers. Du coup, les dirigeants messins ont décidé de renforcer l’effectif, cet hiver, avec les arrivées d’Aron Walker, un pivot américano-suédois en provenance des Tennessee Temple Crusaders (NCAA Division 1, USA) et de Kévin Kaly Jr, 22 ans, passé par le Paris Basket Racing et l’Hermine de Nantes. « Ces arrivées ont fait du bien au groupe, ajoute Mamédy Diawara. La concurrence est plus rude tout en restant saine. C’est positif pour la suite. » L’Union fait la force.
Mamédy Diawara, le péril jeune
À l’Union depuis 2011 après des passages à Besançon (Pro B), Dieppe (N2), Feurs (N1), Liévin (N1) et Lyon (N2), Mamédy Diawara s’occupe depuis septembre des filles de Metz BC. Une nouvelle vie pour le numéro 10 des Canonniers. « J’étais un peu réticent, au départ, de m’occuper des filles mais force est de constater que c’est très agréable de les coacher. » À la tête de la N3 de Metz BC et de l’équipe B – en excellence régionale – Mamédy Diawara a la lourde tâche de mener les filles au sommet de leur division. Pas une mince affaire. « Ce n’est pas la même approche que les hommes. La gestion de groupe est plus compliquée et les filles acceptent plus mal la critique. Mais j’ai un groupe de qualité et je sais que l’on est capable de viser haut. » En difficulté en championnat, les Pink Ladies pourront compter sur leur coach pour vite relever la tête.
Photos : DR - Article publié le 12 mars 2014