Le SLUC n’y arrive pas
A Chalon, les coéquipiers de Steed Tchicamboud ont effacé l’affront de la défaite à domicile contre l’Asvel (71-72) lors de la première journée et la frustration de la défaite à Berlin (74-71) en Euroligue. Cette victoire obtenue face au SLUC a également permis de se rendre compte qu’avec 34 % de réussite, un meilleur marqueur à 15 unités et neuf rebonds de moins que le rival, difficile d’espérer quoi que ce soit pour le SLUC. Malgré le renfort du meneur de jeu ivoirien Souleyman Diabaté en provenance de Roanne, battu une semaine plus tôt au Palais des sports de Gentilly, le SLUC ne décolle pas et inquiète. « Je crois qu’en plus de la défense adverse, il avait le syndrome du premier match à domicile, expliquait l’entraîneur Jean-Luc Monschau au Républicain Lorrain lundi soir. Le stress était là, des tirs ouverts ont été manqués. Nous nous cherchons car nous avons du potentiel dans les tirs à 3 points. »
Pour remédier, en partie, à cela, Nancy a fait appel à l’Américain Torrell Martin (1,98 m, 27 ans) en tant que pigiste médical, après la rupture des ligaments croisés d’un genou de Jamal Shuler, qui constituait sa principale arme offensive. Formé chez les Winthrop Eagles en NCAA, Martin a rejoint l’Europe en 2007. Après avoir évolué en Pologne, en Turquie et en Grèce, l’arrière américain portait depuis 2009 les couleurs du club allemand de Bremerhaven, où il tournait en moyenne à 12,1 points (32,7 % de réussite à 3 pts), 5,4 rebonds et 1,5 passe la saison dernière.
Avec un effectif largement remanié, les arrivées de Marcellus Sommerville (Le Mans), Nicholas Pope (Le Havre), Shawn King (Odessa, Ukr), Souleyman Diabaté (Roanne), Bingo Merriex (Verviers-Pepinster, Bel) et Hervé Touré (Lyon-Villeurbanne), le SLUC Nancy Basket devra s’armer de patience. Samedi, la venue du promu Boulazac, dans la même siutation que Nancy devrait permettre aux hommes de Christian Fra de remonter vite la pente…
Photos : DR - Article publié le 24 octobre 2012