Le SLUC tient son Paris
Ce qui est plus incroyable, finalement , c’est que Paris s’est incliné contre une équipe amputée de John Linehan, d’Abdel Sylla, d’Hervé Touré, de Shawn King (remplacé numériquement par Claude Marquis) et de Jamal Shuller (remplacé idem par Torrell Martin). Si l’on précise que Kenny grant a joué 10 minutes tandis que Bingo Merrieux en compilait à peine 5, chacun aura donc compris que le Sluc aura joué sa partition sur les doigts d’une seule main (46-38 à la mi temps)
« La victoire de Nancy est méritée, confia Christophe Denis le coach parisien. Ils nous ont fait très mal sur jeu rapide et encaisser 21 points, après rebond offensif de Nancy, c’est trop important pour espérer gagner. Pourtant, nous revenons deux fois au score (70-65 à la 33ème puis 85-84 à la 39ème), car nous savons Sommerville et Diabaté à 40 minutes de jeu par match depuis plusieurs semaines, mais cela n’a pas suffi. »
Son alter ego, Jean Luc Monschau retenait, lui, une victoire importante « dans le parcours du Sluc de cette saison ». Pourtant dans son désir de voir progresser son équipe, il pointait encore deux points noirs : les balles perdues (15), « qui auraient pu nous couter cher alors » que le Sluc a pratiquement mené tout le match et les lancers francs : « Être en dessous des 50 % ce n’est pasbon ».
A quelques jours de la nouvelle année, la balance de ce match reste toutefois largement positive (Solo Diabaté : 13 passes décisives !). Quatre jours plutôt, Villeurbanne avait corrigé le Sluc (69-85). Mais ça c’était avant Noël. Ce soir l’humeur était au combat.
Cela s’est vu pendant tout le match…
Photos : DR - Article publié le 28 décembre 2012