Vianney : « Le rugby est un sport qui m’éclate ! »
En concert à la Rockhal à Esch-sur-Alzette au Luxembourg le 7 avril dernier, Vianney est LA révélation française de l’année écoulée. Consacré artiste interprète de l’année aux dernières Victoires de la Musique, le chanteur âgé de tout juste 25 ans est aussi un fan de sport, en particulier du ballon ovale. Entretien.
Son rapport avec le sport
« Je considère le sport comme un pur loisir. Car je crois qu’il faut avant tout se faire plaisir. J’ai tout de même fait un peu de compétition : mon père m’a initié au rugby tant et si bien que je pratique la discipline depuis l’âge de huit ans. C’est un sport qui m’éclate ! Même si les résultats de l’équipe de France ne sont pas flamboyants ces derniers temps, c’est génial que Guy Novès ait repris le XV de France. La solidité de son parcours inspire confiance et ne peut qu’apporter du positif à l’équipe. Pour le vélo, c’est une autre histoire. Je ne suis pas du tout les courses incontournables type Tour de France mais je suis fan de voyages. Pour moi, le vélo est un moyen de découvrir de nouveaux paysages, de s’ouvrir à l’autre. C’est comme ça que je suis parti à Stockholm, Berlin ou Londres. De belles expériences tout comme mon tour de France en scooter électrique en 2012 ! Je cours aussi un peu mais c’est surtout parce que j’ai besoin de bouger. »
Son plus grand souvenir de sport
« Il y en a plusieurs. D’abord, en tant que joueur, j’ai remporté un tournoi militaire avec mes coéquipiers (Vianney a été pensionnaire au lycée militaire de Saint-Cyr pendant trois ans, NDLR). Au-delà de l’importance de la compétition, c’est le fait de gagner avec ses coéquipiers qui m’a le plus marqué. Ensuite, il y a eu cette ½ finale opposant les All Blacks à la France en 2007. Cette fameuse rencontre où on a eu droit au festival Chabal ! J’étais sur le Champ-de-Mars à Paris devant le grand écran géant installé pour l’occasion. L’ambiance était indescriptible. Enfin, lors de mon passage à Toulouse où j’ai assuré une date, Vincent Clerc et Clément Poitrenaud du Stade Toulousain sont venus me demander une photo. Impressionnant ! Me demander une photo à moi ! »
Chanteur, un métier physique ?
« Il n’y a pas, à proprement parler, de préparation. Il faut surtout que je dorme ! Car sur scène, je me donne à 2 000 %. Les gens payent pour venir me voir, il faut donc que je sois à la hauteur. Je vais donc continuer à en profiter car j’en vois déjà le bout. Après, j’en profiterai pour me reposer un peu. »
Ses projets
« Je vais bosser sur mon 2e album, j’ai déjà écrit quelques chansons. Il sera un peu plus épuré qu’Idées blanches (label Tôt ou Tard, NDLR). J’ai aussi évolué dans ma façon d’écrire. » Et le cinéma ? « Pourquoi pas, ça m’intéresse. Je suis tout aussi bien comédie romantique que comédie déjantée, type OSS 117. »
Vianney, CQFD
• Né à Pau le 13 février 1991.
• Sa passion pour la musique ne date pas d’hier : c’est son père, fin mélomane, qui l’a initié à la chanson française notamment (Barbara, Dick Annegarn, Thomas Fersen ou Maxime Le Forestier). Il commence la guitare à l’âge de douze ans et écrit ses premières compositions.
• À la sortie du lycée militaire de Saint-Cyr, où il est pensionnaire trois ans durant, Vianney fait d’abord des études de commerce entre la France et Londres, puis une école de stylisme à Paris. Le chanteur est diplômé de l’École supérieure des arts et techniques de la mode (Esmod).
Photos : DR - Article publié le 4 août 2016