Coups de pouce pour le sportif
La course
« Après la CCC en août dernier, trail de 53 km au dénivelé de 3 300 mètres, j’ai décidé d’enchaîner avec une course sur route, un exercice très différent. Pourquoi ? Parce qu’au marathon, la difficulté réside dans le maintien d’une vitesse élevée et de pouvoir conserver une allure pendant 42,195 km. Le marathon, c’est aussi être frais à mi-parcours, afin d’attaquer sereinement la deuxième moitié qui est généralement plus difficile. En effet, à partir du 30e km, l’aspect psychologique prend clairement le pas sur le physique. Car, lorsque l’on se présente sur une ligne de départ du marathon, on est – en principe – prêt et affûté physiquement. Le mental est primordial du 30e au 37e kilomètre. Au 38e, c’est l’adrénaline qui prédomine : l’ambiance, l’approche de l’arrivée… Autant d’éléments qui font qu’on se sent galvanisé jusqu’au final ! Puis, il faut dire que Francfort s’y prête particulièrement bien. C’est une course à conseiller aussi bien aux débutants que pour les coureurs confirmés. Pas de montée, pas de descente, le parcours est très roulant. C’est un bon test pour les débutants qui n’éprouvent pas de difficultés liées à la course. C’est aussi un formidable terrain de jeu pour les initiés qui peuvent battre des records. D’ailleurs, Francfort a déjà été le théâtre de records du monde. Faut croire que l’Allemagne y est propice : C’est à Berlin, cette année, que le kenyan Dennis Kimetto a battu le record du monde de Marathon (2h02’57″).
Compex Mi Sport
Technologie unique qui permet de prendre en compte les spécificités de chacun des muscles, l’électrostimulation a longtemps été réservée aux professionnels de santé. Petit à petit, des athlètes ayant découvert les bénéfices de l’électrostimulation dans la guérison de leurs blessures, ont récupéré cette technique pour contribuer à améliorer leurs performances musculaires. « Le Compex mi Sport a un gros atout : celui de compléter des exercices fastidieux de gainage (abdos, maintien sur les coudes). Si le gain de temps n’est pas avéré, on gagne en confort. Puis, c’est un bon produit pour la prévention des blessures, notamment pour les articulations (chevilles et genoux). Le Compex mi Sport permet de stimuler les mollets et les cuisses au niveau de l’endurance. Après l’épreuve, le Compex est aussi un bon moyen de récupération : il a la vertu d’amener de l’oxygène et de faire circuler le sang plus rapidement. Un bienfait surtout après 42 km passés sur la route. Car le marathon reste une épreuve traumatisante pour les muscles. » Le Compex permet aussi de soulager les douleurs, par exemple des problèmes tendineux ou de contracture. « Cependant, j’ai relevé quelques imperfections sur le produit. La prise en mains est relativement complexe, les électrodes sont fragiles et les inscriptions sur les boutons ont tendance à s’effacer. » Des petites fausses notes qui ne doivent pas masquer les qualités et les atouts du produit.
Booster Élite BV Sport
Chaussettes adaptées au mollet, les Booster Élite dont le système a été breveté par BV Sport, permettent de maintenir une pression calculée et adaptée pour optimiser le rendement musculaire et vasculaire du mollet. « Les Booster Élite BV Sport évitent au mollet de vibrer à chaque pas. Moins traumatisant pour les articulations et vraiment confortable. J’ai aussi eu l’opportunité d’essayer la tenue constituée du short et du haut compressif Nature 3R Textile. Un équipement qui évite les frottements sur toutes les parties du corps et qui a la capacité d’évacuer la transpiration. Je mettrai également une mention spéciale aux chaussettes de récupération Prorecup Élite que j’ai enfilé juste après le marathon. C’est juste magique ! Il n’y a plus du tout de sensations de jambes lourdes. Le mollet est comprimé juste comme il faut. Seul bémol, le tissu est fragile. »
Tous nos remerciements à Solene Delobelle de BernasCOM pour le prêt du Compex et à Philippe Chardigny de BV Sport pour le prêt de la tenue BV Sport.
Programme 6 semaines : pour un objectif fixé à 3 h 30 au Marathon
Semaine 1
Mardi : Séance VMA* après 20 min en endurance, 8 fois 500 m en 2 min 01s, récup’ 1 min. Finir par 10 min en endurance. – Mercredi : 10,5 km en 1h. – Vendredi : séance au seuil après 30 min en endurance, 2 fois 2 000 m en 9 min 30, récup’ 2 min 30 s. Finir par 10 min en endurance. – Dimanche : 10,5 km en 1h puis 2 km à allure marathon** puis 5 km en 30 min.
Semaine 2
Mardi : Séance VMA après 20 min en endurance, 8 fois 600 m en 2 min 26 s, récup 1 min 15 s. Finir par 10 min en endurance. – Mercredi : 10,5 km en 1h. – Séance au seuil : après 20 min en endurance, 2 fois 2 500 m en 11 min 55 s, récup’ 3 min. Finir par 10 min en endurance. – Dimanche : 10,5 km en 1h puis 3 km à allure marathon puis 6 km en 35 min.
Semaine 3
Lundi : 11,5 km en 1h. – Mercredi : séance au seuil après 30 min en endurance, 3 fois 2 000 m en 9 min 30 s, récup 2 min 30 s. Finir par 10 min en endurance. – Vendredi : 13 km en 1 h 15 min. Dimanche : 11, 5 km en 1h puis 4 km à allure marathon puis 8,5 km en 40 min.
Semaine 4
Lundi : 13 km en 1 h 15 min. – Mercredi : séance au seuil près 20 min en endurance, 2 fois 3 000 m en 14 min 50 s, récup 3 min. Finir par 10 min en endurance. – Vendredi : 8 km en 45 min. – Dimanche : 16,5 km en 1 h 30 min puis 6 km à allure marathon puis 8,5 km en 40 min.
Semaine 5
Mardi : après 30 min en endurance ou 2 fois 2 000 m en 8 min 50 s, récup’ 2 min. Finir par 10 min en endurance. – Mercredi : 14 km en 1 h 15 min. – Vendredi : après 20 min en endurance, 2 km à allure marathon. Finir par 10 min en endurance. – Dimanche : 7,5 km en 40 min.
Semaine 6
Lundi : 30 min en endurance. – Mercredi : 20 min en endurance plus 2 fois 1 000 m à allure marathon, récup 2 min. Finir par 10 min en endurance. – Samedi : 20 min en endurance FCM puis 500 m à allure marathon. – Dimanche : marathon.
*Vitesse maximale aérobie.
**5 min au km et 12 km/h.
Photos : Moselle Sport, DR - Article publié le 21 mai 2015