La méthode Rac
« Ici, j’ai gagné six titres en trois ans donc il est difficile de viser autre chose. Peut-être la Coupe d’Europe Tout est possible mais un bon parcours et une victoire dépendent de beaucoup de paramètres ». Jusqu’ici, le serbe Sandor Rac semble avoir trouvé la bonne formule. Autant lors des matches de préparation que les rencontres officielles face à Toulon et Issy. Rencontres au cours desquelles Metz est passé bien au-delà de sa moyenne habituelle de 15 à 20 buts. « L’année passée, j’ai regardé des matches de Metz Handball et je me rendais compte du problème en attaque avec souvent peu de buts. » Le tir est rectifié car contre Toulon, Metz en a marqué 31. Il est vrai que le groupe est intéressant à plus d’un titre : les incontournables (Kanto, Piéjos, Broch, Ognjenovic) sont très justement… incontournables ! Quant aux recrues, elles sont bien entrées dans le vif du sujet avec notamment les prestations intéressantes de la gardienne Gervaise Pierson (46 % d’arrêts face à Issy), les matches pleins de Paule Baudoin ou la grande forme de la Russe Ekaterina Andryushina. Seule Lara Ortega Gonzalez peine à trouver ses marques même si selon le président Weizman, « il n’y a pas d’inquiétude à avoir. » Alors, ce début de saison en trombe, faut-il y voir l’empreinte de Sandor Rac ? Sans aucun doute. Aujourd’hui, Metz Handball version 2012-2013, c’est avant tout une ambiance et un jeu spectaculaire porté vers l’avant. Le coach Serbe a peut-être su faire d’autres choix à l’image de la place dans le jeu d’Andryushina, « époustouflante à l’arrière-droit », note le président Weizman. « Sébastien Gardillou insistait pour la faire jouer demi-centre mais sa place est à droite. Elle est au-dessus du lot. » L’ancien coach sera justement le prochain adversaire des Dragonnes. « Je n’ai jamais lâché un match. On essaiera de jouer à fond chaque compétition », précisait Sandor Rac lors de son arrivée. Le ton est donné. Le choc OGC Nice-Metz promet.
Photos : DR - Article publié le 16 septembre 2012