Metz s’en sort bien
L’absence de dernière minute de Nina Kanto, pour des problèmes familiaux, n’est pas passée inaperçue. Une défense perméable qui a encaissé 29 buts à domicile et qui a frôlé l’élimination. Sans le bras gauche incroyable de la Slovène Ana Gros, Metz jouerait aujourd’hui la 5e place à la place du club de Sébastien Gardillou. Un Gardillou furieux au coup de sifflet final après que les arbitres aient sifflé (offert ?) un pénalty litigieux aux Messines qui leur a permis d’égaliser à quelques secondes de la fin du match et ainsi empêcher les Niçoises de marquer le deuxième but d’écart salvateur. Une colère noire et le refus de serrer la main à son ex-président, Thierry Weizman, dans une fin de match houleuse où les coéquipières d’Alexandra Lacrabère pressaient les arbitres pour leur faire part de leur frustration.
Sinon, pas grand chose à souligner dans une rencontre où Paule Baudouin n’a été que l’ombre d’elle-même, tout comme Ailly Luciano, très timide, et Claudine Mendy, en difficulté à chaque tentative. Gervaise Pierson, quant à elle, a été à la hauteur de l’événement, comme son homologue niçoise, Cléopâtre Darleux, alors que les jeunes Hawa N’Diaye et Laura Flippes n’auront pas convaincu Jérémy Roussel lors des quelques minutes sur le terrain. Auteur de 14 buts, Ana Gros a été au-dessus du lot… Et la seule qui mérite les éloges d’une qualification très compliquée qui emmène le club en demi-finale, face à Issy-Paris, dès le 13 mai.
Photos : DR - Article publié le 11 mai 2015