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Laura Flippes, meilleure espoir féminin

Arrivée à Metz Handball en provenance de son Alsace natale en 2013, Laura Flippes a vite découvert le monde de la LFH, propulsée par Sandor Ràc dès ses premières semaines en Moselle. Relancée par Emmanuel Mayonnade en début d’année, l’arrière droite ne manque pas d’ambitions pour la suite de sa carrière. Portrait.

Dans la famille des grands espoirs de la maison Metz Handball qui compte Laura Flippes, Déborah Kpodar (partie en prêt), Tamara Horacek, Marie-Hélène Sajka, Lindsay Burlet et Hawa N’Diaye, je demande Laura Flippes, 21 ans, arrière droite – ou ailière droite d’après le site officiel de Metz Handball – et internationale jeune. Nous sommes en 2013, la jeune Alsacienne débarque en Moselle en provenance de Nationale 1 et d’Achenheim et pense intégrer la réserve de Metz Handball, à 18 ans. Une arrivée souhaitée par le club mosellan depuis trois ans ! « Effectivement, cela faisait trois ans que Metz voulait me recruter mais je souhaitais absolument finir mon cursus scolaire avant d’intégrer la formation messine, explique Laura Flippes. Une fois mon bac en poche, j’ai accepté de signer à Metz Handball. » Une longue idylle qui s’est vite emballée dès le mois de septembre 2013 quand Laura Flippes débarque sur le terrain des Arènes pour la première journée de championnat face à Besançon. Profitant des blessures des ailières, Ailly Luciano et Paule Baudouin (toutes deux blessées à une cheville), Laura Flippes a saisi sa chance, et de quelle manière ! La jeune Alsacienne de 18 ans avait alors ouvert son compteur de D1 avec sept buts (7/10) et s’est même offert le luxe de s’imposer comme la meilleure buteuse de la rencontre ex-aequo avec Svetlana Ognjenovic. « Je ne m’attendais pas à jouer si vite, se souvient Laura Flippes. C’était un rêve qui se concrétisait pour moi et une vraie fierté de réussir mes débuts. »

« Le handball n’est pas une fin en soi pour moi »

La suite confirme le potentiel de la jeune arrière droite. Du temps de jeu emmagasiné et des performances remarquées font de Laura Flippes un espoir attendu du côté de Metz. « Laura a d’énormes qualités, de vraies compétences dans les duels, concède son coach, Emmanuel Mayonnade. Il ne faut pas qu’elle banalise son jeu et qu’elle continue à mettre autant d’agressivité. Il faut qu’elle ait conscience de son potentiel. » Un coach qui a su relancer sa joueuse après une fin d’année pas évidente sous les ordres de Jérémy Roussel. « Manu m’a rapidement mis en confiance et me donne du temps de jeu, sourit l’Alsacienne. Je suis plus à l’aise sur le terrain et le dialogue est simple avec lui. J’espère continuer à progresser à ses côtés. » Proche de Tamara Horacek, Xenia Smits ou encore Alice Lévêque, Laura Flippes n’a pas peur d’affirmer ses ambitions. « Je vise l’équipe de France mais attention, je suis consciente que je dois encore beaucoup travailler pour obtenir l’attention du sélectionneur. C’est pour ça que je veux m’imposer dans mon club. » Dépassée hiérarchiquement par l’indéboulonnable Ana Gros, Laura Flippes sait que son tour va venir. Sinon ? « Le handball n’est pas une fin en soi. J’adore ce que je fais mais je peux très bien tout arrêter un jour si j’en ai marre. Je finis mon BTS chimie car je veux aussi parer à toute éventualité. » Celle qui se verrait bien dans la police scientifique n’a pas encore l’œil dans le microscope. Et c’est Metz Handball qui devrait encore profiter longtemps de sa science du jeu.

 

Photos : Moselle Sport - Article publié le 13 avril 2016

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