Une bonne gueule de bois pour les Grenats
Philippe Hinschberger, le coach messin, ne savait pas trop quoi penser de ce match où absolument rien n’a fonctionné. « Je suis entre le rire et les larmes. On s’attendait à souffrir, mais on s’est trompé de combat. On s’est mis en difficultés tout seul », estime l’entraîneur. Metz, malgré cette humiliation reste bien placé, dans la première moitié du classement de Ligue 1. « A part passer pour des cons, on s’en remettra. Le coach, il a envie de disparaître dans la soute. Dans un moment comme ça, le mieux c’est de la fermer, prendre des informations sur ce qu’il s’est passé, car parler à chaud c’est très dangereux, car on est sous le coup de la frustration et de l’humiliation. »
A Monaco, Lemar, Germain, Silva, Fabinho, Carrillo (deux fois) et Boschilia en ont profité pour gonfler leurs statistiques. Et l’occasion pour Monaco de décrocher sa plus large victoire de son histoire à l’extérieur.« Après le 3-0, le match était fini, estimait Jardim, l’entraîneur messin après le match. Metz a toujours essayé de marquer un but, donc ils nous ont laissé beaucoup d’espaces et avec un bon jeu de transition et un bon travail collectif, on a pu mettre sept buts. »
« On s’en est pris à l’arbitre, à nous-mêmes, conclut Philippe Hinschberger. On peut avoir des divergences avec un partenaire, mais il y a des moments pour les exprimer. J’ai bien aimé notre entame de match et notre entame de deuxième période. Mais on s’est mis en difficulté tout seul. On a bousculé Monaco et à leur première incursion on prend un but, donc, la soirée a mal commencé. Puis, ça s’est enchaîné, c’est un peu bizarre. »
Avec 10 buts encaissés en deux rencontres à domicile, les Messins vont devoir vite repenser leur façon de défendre sur leurs terres. Un déplacement à Marseille et la réception de Nice devraient en dire plus sur les nouvelles intentions messines.
Photos : DR - Article publié le 3 octobre 2016