Serin : « Albert Cartier incarne les valeurs du FC Metz »
Président heureux d’un FC Metz deuxième de National à l’heure de se déplacer en Coupe de France en Meuse pour le compte du 5e tour, Bernard Serin revient sur un été pas comme les autres : « On a très mal vécu la relégation parce que c’est la première fois dans l’histoire du club que le FC Metz se trouve dans la troisième division nationale. Et pour le 80eanniversaire du club cette année, c’est dur à avaler. C’est un traumatisme pour tout le monde, la sanction d’une année sportivement non maîtrisée, y compris avec des blessures de joueurs importants. Certains joueurs importants nous ont fait défaut. Duhamel, qui avait fait une année 2011 formidable (20 buts en 2011, 2 seulement en 2012, NDLR) n’a plus marqué en seconde partie de saison, Mahamane Traoré n’a joué que 43 minutes après son retour de la CAN en 2012, suite à une blessure, un problème de confiance s’est installé et la spirale négative nous a emmenés tout droit en National. Je pense que certains joueurs avaient un problème de concentration ou de confiance par rapport à l’objectif du maintien. Tout a basculé en janvier en deux matches : face à Évian T-G en Coupe de France où nous menions 2-0 avant de perdre aux tirs au but après qu’ils soient revenus à 2-2 en fin de match. Puis ce fameux match face à Bastia où l’on nous refuse un but valable sur le pénalty de Pierre Bouby qui franchit la ligne et où nous encaissons un but dans les trois dernières minutes. Bastia, c’est la cassure. C’est le début de la spirale négative. »
Un été qui a abouti au recrutement de neuf joueurs et d’un nouvel entraîneur qui connaît bien la maison, Albert Cartier : « C’est une réflexion que j’ai menée pendant trois semaines avec Dominique D’Onofrio. Mon choix s’est porté sur Albert Cartier, je le connais bien, c’est un garçon qui a de grandes ambitions pour le club et il incarne les valeurs du club pour avoir été joueur, capitaine, entraîneur adjoint puis coach de l’équipe première. C’est quelqu’un que Dominique D’Onofrio connaît bien également car Albert Cartier a été entraîneur durant huit ans en Belgique. Albert Cartier est l’homme de la situation. »
Un été qui aurait pu être le dernier pour le président Bernard Serin, conscient que le soutien entourant le club a été important pour continuer l’aventure : « J’aurais pu laisser tomber si je n’avais pas senti de soutien autour de moi à la fin de cette saison. Être seul actionnaire à assumer tout, les critiques et autres, sans le soutien de tout l’environnement, c’était au-dessus de ce que je suis capable de faire. Mais j’ai vite été rassuré. »
Un recrutement réussi et un début de saison qui l’est tout autant, le président aurait-il trouvé la bonne formule ? « Cela porte ses fruits avec un directeur sportif qui s’occupe du recrutement, un entraîneur qui remet un état d’esprit conforme au FC Metz et un capitaine qui est un véritable relais sur le terrain. La colonne vertébrale D’Onofrio-Cartier-Proment est, selon moi, la bonne marche à suivre pour le club. »
Entretien complet à découvrir dans Moselle Sport n°27, actuellement en kisoque.
Photos : DR - Article publié le 27 octobre 2012