Toujours la même histoire…
Gary Lineker, l’ancien maître à jouer de la sélection anglaise dans les années 80-90, a un jour dit : « Le football est un sport qui se joue à onze contre onze, mais à la fin c’est toujours l’Allemagne qui gagne. » Pour Metz, le football est un un sport qui se joue à onze contre onze, mais quand on ne marque pas, à la fin, ce n’est jamais Metz qui gagne. Car force est de constater que même quand les Grenats sont dominateurs, ils ne gagnent pas. Pire, ils perdent. Le chant du cygne ?
«54% de possession de balle, 17 tirs au but ! C’est quand même pas si mal pour un dernier du Championnat, a expliqué Albert Cartier après le match. Je félicite les joueurs d’avoir été audacieux comme ça. C’était important pour l’image du club. » Bon, alors, si l’image du club est sauve… On ne peut que se réjouir. Non, mais sérieusement… c’est ça qu’on doit retenir du match ? Le zéro pointé à la fin de cette 28e journée doit se résumer aux félicitations et à la bonne image donnée par le club ? Ok, soit. Respectons l’optimisme ambiant…
Avant le match, Bouna Sarr nous expliquait qu’« avant de parler de maintien, il faudrait d’abord parler de victoire ». Pour la victoire, on repassera. Pour un but aussi d’ailleurs. 17 tirs au but et zéro but. Constat affligeant pour une équipe qui comptait gagner 7 des 11 derniers matchs de la saison. Avant de parler de maintien, de parler de victoire, il faudrait d’abord parler de mettre les actions au fond du but. Procédons étape par étape.
Face à Saint-Étienne qui vient rendre visite à Metz ce week-end ? Sinon, on fait quoi ?
Photos : DR - Article publié le 9 mars 2015