Metz va-t-il lâcher ?
Oui : un calendrier à domicile favorable
Brest, Ajaccio et Niort seront les prochaines équipes à venir visiter le stade Saint-Symphorien, soit les actuelles 10e, 11e et 17e du classement de L2. Puis viendront le Red Star, concurrent direct (3e) à la montée qu’il faudra évidemment battre, et Tours (9e) qui n’a plus rien à jouer. Sur les 15 points possibles, Metz devra en récolter au moins 10 et surtout ne pas en perdre face aux joueurs de la banlieue parisienne.
Non : des déplacements périlleux
Si les futurs invités du FC Metz ne sont plus de première fraîcheur, les déplacements des Grenats s’annoncent difficiles. Que ce soit chez l’actuel leader, Dijon, ou chez l’épouvantail lensois, les Messins n’auront pas plus de facilité à Clermont (6e) ou à Auxerre (8e). Seuls les déplacements à Bourg-en-Bresse (12e) et au Paris FC (20e) seront, sur le papier, plus faciles à négocier.
Oui : Bekamengoal comme solution offensive
Même si le joueur appartenant à Troyes n’a plus marqué depuis trois rencontres, il n’en est pas moins l’arme offensive n°1 du FC Metz. Buteur déjà à 4 reprises, mieux que les autres attaquants encore au club depuis le début de saison (Diallo ou Kaboré), Christian Bekamenga pourrait être l’homme fort de ce sprint final.
Non : Absent dans les grands rendez-vous
Face aux équipes phares du championnat, le FC Metz n’a jamais su briller. Incapables de battre Nancy (deux nuls), Dijon (une défaite à domicile), le Red Star (défaite à Beauvais), Le Havre (un nul et une défaite), Clermont (nul à domicile), Lens (nul à domicile), Auxerre (défaite à domicile), Tours (défaite à l’extérieur) et Brest (nul à l’extérieur), soit les 10 premiers de Ligue 2 !
Bilan : ça sent mauvais
Metz devra s’efforcer de faire beaucoup mieux que ça pour arracher la troisième place du classement de Ligue 2. Les Grenats ne sont parvenus qu’à faire deux séries de 3 victoires consécutives dans la saison, et c’était sous l’ère Riga, en août et sous l’ère Hinschberger à son arrivée en janvier. Depuis, des résultats en dents de scie et surtout une série de trois matchs sans victoire. Il faut y croire. Si si, il faut y croire.
Photos : DR - Article publié le 23 février 2016