Metz n’a pas à rougir
Les Phocéens ont souffert jusqu’au bout avant de faire le break dans le temps additionnel. Leurs deux premiers tirs cadrés ont été convertis en but, et les Messins ont confirmé, dans le jeu, leur début de saison prometteur. Avec un seul but marqué jusqu’ici en déplacement, ils avaient essayé de trouver les espaces dans le dos des latéraux phocéens. Tactiquement, cela n’a pas trop mal fonctionné, surtout en première période. Sous l’impulsion de paires inspirées (Choplin–Marchal derrière, Andrada–Falcon devant), ils sont globalement parvenus à endiguer les mises en situation offensives de l’OM. Mandanda a même dû s’employer par deux fois assez sérieusement devant Malouda (18e, 39e).
C’est l’efficacité offensive de ses joueurs qui a permis à l’OM de sauver les apparences. Le seul vrai écart défensif des Messins a été le bon pour Gignac, tout heureux de se retrouver seul aux 6 mètres pour placer sa tête sur un centre de Payet (43e, 1-0). Les doutes marseillais n’ont mis que 18 secondes à se confirmer en deuxième période, le temps pour Florent Malouda d’égaliser du pied droit (1-1, 46e). Mais Romao, justement, a trouvé le poteau, bien suivi par André Ayew qui a marqué avec opportunisme pour fêter son retour comme titulaire (2-1, 59e).
Ce but n’a pourtant pas installé plus de sérénité, avec toujours autant en difficulté pour accélérer dans le jeu. Metz a continué d’y croire, et Mandanda a encore dû se dresser en rempart devant Ngbakoto (67e). Mais à force de voir les Lorrains se découvrir, Marseille a trouvé des espaces pour manoeuvrer. Gignac n’a pas pu alourdir le score malgré une tête trop décroisée (72e) et un tir sorti par Carrasso après un relais de Lemina (83e). C’est Payet qui s’en est subtilement chargé, profitant d’un bon surgissement de Fanni (3-1, 90e).
Photos : DR - Article publié le 8 décembre 2014