Metz – Lorient : reconquérir St-Symphorien
Lorient, la deuxième pour Casoni
Bernard Casoni, nouvel entraîneur des Merlus depuis l’éviction de Sylvain Ripoll, va jouer son deuxième match à la tête du FCL, après un premier match inaugural au stade du Moustoir contre Monaco (0-3). Au niveau de son effectif, le coach pourra compter sur son ailier, Jimmy Cabot, qui fait partie des 19 joueurs convoqués pour le déplacement à Metz samedi. Cependant, encore à court de compétition et peut-être un peu juste physiquement, il devrait prendre place sur le banc au coup d’envoi. Mais son apparition en fin de match, amenant son grain d’explosivité, pourrait faire du bien aux Merlus, qui ont absolument besoin de ramener des points de Lorraine pour relancer la machine et coller aux équipes qui bataillent pour le maintien. Benjamin Jeannot, Mickaël Ciani et Walid Mesloub sont en phase de reprise et Maxime Barthelmé est en équipe réserve. Moukandjo et Waris devraient mener l’attaque bretonne, Marveaux, Cafu et Mvuemba occuper le milieu de terrain. Benjamin Lecomte toujours absent, c’est le jeune Paul Delecroix qui sera dans les buts.
Casoni attend le « match référence défensivement »
A l’heure du débriefing, l’entraîneur lorientais a expliqué qu’il attendait de ce déplacement en Lorraine, « un match référence sur le plan défensif. Contre Monaco, on aurait pu encaisser au moins huit buts. Et depuis le début de saison, on prend deux buts par match. C’est trop. J’attends de mon équipe qu’elle montre des gages de solidité ». Arnold Mvuemba, lui, a confiance en son nouveau coach pour relever la barre. « La première semaine a été très bonne, on a bien bossé, ça s’est bien passé. C’est un coach qui parle beaucoup, qui a de la voix. On découvre sa méthode de travail, nous, on est à l’écoute. Il ne nous a pas secoués, il est actif, proche de tous les joueurs mais on le vit bien. On a des certitudes et j’espère des jours meilleurs sur les prochains matchs. »
Cohade de retour, sans Erdinç ni Mollet
La victoire à Toulouse, outre la belle performance au vu des équipes tombées au Stadium (Paris et Monaco notamment), a permis à l’équipe de Philippe Hinschberger de retrouver le chemin de la victoire. Une vraie bouffée d’oxygène pour le patron grenat. « La victoire acquise face à Toulouse nous a remis du baume au cœur et j’espère qu’elle va nous placer dans une série positive en tout cas bien plus positive que ce que nous avons pu vivre avant la venue de Saint-Etienne. Quand vous restez pendant cinq matches sans gagner en prenant de belles fessées, il est dur de rester droit dans ses bottes. C’est une grosse performance et nous étions bien évidemment très contents d’avoir réussi notre coup dès le coup de sifflet final. » Pour « Hinsch », hors de question de penser au derby à Nancy le 30 novembre prochain. Ce serait une grossière erreur. « Nous, à l’heure actuelle, on parle de Lorient, on n’évoque nullement le déplacement à Nancy du mercredi 30 novembre. C’est une chose impossible à faire pour le moment. Florent Mollet et Mevlüt Erding ont repris la course mais ils ne joueront pas face à Lorient. »
La dernière confrontation : une correction comme souvenir
Le dernier match opposant le FC Metz au FC Lorient n’avait pas été une partie de plaisir pour les hommes d’Albert Cartier. En mai 2015, pour le compte de la 36e journée et alors que les Grenats étaient déjà condamnés à la Ligue 2, les Lorientais s’étaient imposés 4-0 en terres messines grâce à des buts de Koné, Ayew, Philippoteaux et Mostefa. A l’aller, les Merlus avaient déjà gagné, sur un plus petit score (3-1, but de Ngbakoto pour les Messins). Il y a eu seulement 5 oppositions entre les deux équipes au stade Saint-Symphorien. Metz s’est imposé 2 fois en championnat (la dernière victoire était en 2002, en Ligue 2, sur le score de 2-1 grâce à Borbiconi et Adebayor contre un but de Loko) pour 2 défaites et un nul. La troisième victoire de l’histoire arriver-t-elle samedi ?
Photos : Moselle Sport - Article publié le 25 novembre 2016