Metz, l’humiliation comme conclusion
Des mots, rien que des mots, toujours des maux. « Quand on n’est pas à notre niveau, on devient une équipe moyenne, a expliqué Albert Cartier après la rencontre. Quand l’individualisme prend le dessus sur le collectif, on redevient une équipe encore plus moyenne. On a oublié le collectif ce soir (samedi), et ça ne marche jamais comme ça. » Et finalement, ça n’a vraiment jamais marché cette saison, hormis deux séries de résultats positifs mais au final, 30 pts et seulement 7 victoires. Un constat qui aurait pu (dû) être dressé bien plus tôt dans la saison.
« On n’a pas le droit de lâcher comme ça, il ne faut pas baisser la tête quand c’est difficile, analysait Florent Malouda. On a été des joueurs errant sur la pelouse de Saint-Symphorien et attendant la fin du match. » Et Bernard Serin d’ajouter : « La moitié de l’équipe était là pour essayer de faire son petit numéro, pour se montrer, déplorait Bernard Serin. Peut-être que certains préfèrent attirer les convoitises des clubs de Ligue 1, plutôt que de venir avec nous redresser le défi de la Ligue 2. » A l’image notamment de Modibo Maïga et Fakhreddine Ben Youssef, incapables de jouer avec les autres, dans la volonté de draguer les quelques clubs de L1 qui pourraient éventuellement tombés sur leur charme.
Pour les quelques autres qui pourraient poursuivre l’aventure en Ligue 2 avec le FC Metz (Mfa Mezui ? Choplin ? Milan ? Lejeune ?), il faudra vite se remettre de cet échec et tenter de remettre le club sur les rails. Mais pour ça, il faudra bâtir une équipe à la hauteur…
Photos : DR - Article publié le 11 mai 2015