La (mauvaise) passe de trois
L’excuse de la programmation de ce match quatre jours après la difficile épreuve des prolongations en Coupe de France de samedi face à l’OGCN n’a pas tenu longtemps. Car l’adversaire du jour avait, lui aussi, eu un rude adversaire à affronter le week-end dernier, le SC Bastia, avec une qualification, de plus, à la clé (2-0). Alors oui, l’absence du capitaine messin, Grégory Proment, a forcément joué dans la balance finale, d’autant plus difficile à avaler que les hommes d’Albert Cartier pensaient avoir fait le plus dur en égalisant à la 77e minute par le phénix grenat, Thibault Bourgeois, déjà buteur samedi face aux Aiglons.
Mais c’était sans compter sans la « grinta » corse qui a fait éclater les espoirs mosellans à la 87e minute, par l’intermédiaire de Vincent Le Mat, qui offrait donc une victoire précieuse aux Bastiais, et un gros coup derrière la tête des joueurs du FC Metz. Privés rapidement de leur dernier rempart Johann Carrasso, remplacé sur blessure à la 21e minute par le jeune Anthony M’Fa, les Mosellans étaient déjà en train de courir après le score, la faute à Pastorelli, idéalement servi par N’Diaye dès la 8e minute. La rentrée conjuguée de Maxwel Cornet et de Thibault Bourgeois redonnait du souffle à l’avant-garde messine, qui obtenait logiquement l’égalisation. Jusqu’à cette fameuse 87e minute…
Photos : DR - Article publié le 10 janvier 2013