Metz a essayé… en vain…
La marche était trop haute. Même face à un PSG version diesel, le FC Metz n’a pas pu empêcher certains joueurs de classe comme Marco Verratti ou Javier Pastore de donner le la à cette victoire parisienne, importante pour le club de la capitale dans sa course au titre avec Lyon. Pour Metz, il faudra s’appuyer sur certaines phases de jeu où les Messins ont été loin d’être ridicules, beaucoup plus intéressants qu’au match aller où les deux pénaltys avaient fait illusion. Même battu, Metz peut croire à un bon résultat contre un OM blessé vendredi, à Saint-Symphorien. A condition d’avoir récupéré.
Ce qu’on a aimé…
– La performance de Jose Luis Palomino en défense, qui a a été tranchant et a complètement étouffé son compatriote Ezequiel Lavezzi à chacun de leur duel. Prompt sur une frappe annoncée de Javier Pastore, le défenseur argentin confirme que c’est l’une des meilleures recrues messines de la saison et mériterait de rester encore en Ligue 1.
– Bouna Sarr qui ne cesse de monter en puissance. Sous les caméras de Canal + Sport, le milieu de terrain a été brillant par moment, remuant à chaque prise de balle même s’il a parfois manqué de lucidité dans le dernier geste, retirant notamment une balle de frappe à Malouda bien placé. Il offre un ballon somptueux à Maïga sur le but messin. Il est clairement l’homme de cette fin de saison et pourrait dynamiter les quatre dernières rencontres messines.
– La solidité Sassi–Kashi durant la première période. Ils ont été peu mis en danger avant l’éclair de Pastore pour Verratti qui a permis l’ouverture du score parisienne. Sassi a commis cependant beaucoup de fautes et aurait pu prendre un second carton jaune pour une faute identique à celle qui lui avait coûté le premier face à Matuidi.
– L’adresse de Maïga sur ce superbe centre de Bouna Sarr qui a permis à Metz de revenir dans le match. Intéressant, il a inscrit son 9e but de la saison et le 3e contre le PSG, un record. Dommage que le Malien ait été si irrégulier cette année…
Ce qu’on a moins aimé…
– Les grosse difficultés de Kévin Lejeune au poste d’arrière gauche. Tout venait par la droite et le dernier but parisien est encore venu de son côté et a permis à Van der Wiel d’achever les Messins. En difficulté face au Néerlandais et à Pastore ou Lucas en fin de match, il n’a pas été dans la forme de sa vie.
– La fébrilité d’Anthony Mfa Mezui sur le troisième parisien qui gâche une prestation pourtant honorable du portier gabonais. Il a été prompt sur des frappes de Cavani ou malin sur la tentative de centre de Pastore, mais il a laissé échapper le ballon sous son ventre sur le 3e but.
– La blessure de Guido Milan qui devrait priver les Grenats de son défenseur argentin pour cette fin de saison. Et au vu de l’utilisation de Jérémy Choplin ces derniers temps…
– Le manque de lucidité dans le dernier geste à 2-1 et qui aurait permis aux Grenats de revenir à 2-2 à l’heure de jeu.
Photos : DR - Article publié le 29 avril 2015