Lyon – Metz : La gifle
« Sur l’ensemble du match c’est logique qu’on prenne des buts, on peut même en prendre plus. Sur la deuxième période surtout… Ce qui est dommage c’est qu’on peut ouvrir le score. On a deux ou trois situations pour marquer. A 2-0, on peut encore tenir, mais à 3-0 le match est terminé. » Avec 15 buts inscrits sur ses trois derniers matchs avant cette rencontre, l’attaque de l’Olympique Lyonnais était en feu et Philippe Hinschberger pouvait logiquement s’en inquiéter. De son côté, le FC Metz devait composer sans plusieurs titulaires comme Diabaté, Assou-Ekotto ou Cohade. La partie ne s’annonçait pas facile pour les Grenats. Pourtant, cela aurait pu être plus difficile. Car les Messins auraient pu, ou dû, ouvrir le score dès la 1ère minute. Sur un centre de Vion, Mandjeck ratait l’immanquable ! Un petit miracle pour Lyon. « Nous sommes bien entrés dans le match, explique Philippe Hinschberger. Nous avons raté un but invraisemblable dès la première minute. Cela nous mettait éventuellement un but d’avance. Entre cette première minute et la fin de la première période où on encaisse un but avec le poteau, le dos de Thomas (Didillon), c’est bien joué de la part de Lyon mais il y a de la réussite. Je le regrette car cela nous permettait d’arriver à 0-0 ou 1-1 à la mi-temps. »
Mais très vite, les Gones prenaient totalement le contrôle de la partie. Etouffé, Metz subissait les vagues lyonnaises. Cela commençait avec une frappe de Fekir, bien arrêtée par Didillon, avant la tentative enroulée de Depay à côté. Depay omniprésent Nouvelle occasion avant la pause pour le Néerlandais, un peu trop court sur le centre de Cornet alors que le but était vide ! Mais à force, les visiteurs finissaient par craquer à la suite d’une belle combinaison qui permettait à Depay de marquer. Le plus dur était fait pour l’OL qui déroulait en deuxième période face à des Grenats dépassés. Alors au retour des vestiaires, Depay, l’homme du match, doublait la mise. Et ce n’était qu’un début pour les coéquipiers d’Erding, qui manquait la réduction du score. Lancé en profondeur, Depay, encore lui, poussait Balliu à la faute et au but contre son camp. Et de 4 lorsque Lacazette décidait de s’amuser avec Signorino avant d’inscrire son 22e but en L1. Enfin, Valbuena terminait ce festival avec un joli lob. « Je ne suis pas surpris par Lyon car on les connaît. Devant, eux, Monaco, Paris, quand on joue contre ces équipes, c’est très compliqué. Il ne s’agit pas d’accabler les joueurs. Il aurait fallu rester à 1-0 ou 2-0 un peu plus longtemps pour les faire douter. »
Metz en souffrance recevra Rennes ce samedi avec l’espoir de retrouver le chemin de la victoire après cette claque lyonnaise, qui pourrait laisser des traces.
Photos : DR - Article publié le 27 février 2017