Les 4 enseignements du match nul contre Bordeaux (0-0)
L’homme du match : Florent Malouda
Il manque la balle de match à quelques minutes de la fin du match et empêche les Grenats de repartir avec les trois points de la victoire. Décrié par la presse nationale (L’Equipe) et locale (RL) ce matin, le Guyanais a manqué hier son deuxième pénalty sur trois cette saison après celui raté contre Nice en Coupe de la Ligue. Combattif et entreprenant, Malouda marque le pas en ce moment et au vu de son standing, n’échappe pas aux critiques (méritées ?) des journalistes toujours aussi exigeants avec des joueurs de ce niveau. N’oublions pas que revenir en Ligue 1 n’est pas chose si aisée et que bon nombre de très grands joueurs ont passé des temps difficiles en revenant dans notre chère patrie : Lizarazu (OM), Abidal (Monaco) ou Barthez (OM puis Nantes). Patience et longueur de temps…
Enfin une défense hermétique !
Après cinq matchs consécutifs d’une défense perméable, le FC Metz a enfin fini un match sans encaisser de but. Johann Carrasso a été sollicité qu’une fois et l’association Milan–Marchal a été une réussite tant les Bordelais ont eu du mal à franchir les limites de la surface de réparation. La titularisation de Sylvain Marchal est une bonne nouvelle pour l’ancien Lorientais et pour les supporters messins qui s’impatientaient à l’idée de revoir l’ancien capitaine grenat sur la pelouse. Métanire et Bussmann ont « fait le taf » et n’ont que très peu été débordé mercredi. Il faudra la même concentration face aux assauts marseillais ce week-end.
Falcon isolé, Lejeune percutant
Bien que remuant, l’attaquant vénézuélien n’a que trop peu été servi pour être vraiment dangereux. Nicolas Pallois, le défenseur bordelais n’a pas eu trop de mal à contenir Juan Falcon qui manquait de soutien (une association avec Maïga ?) et qui n’a pas pu être décisif. Quant à Kévin Lejeune, il confirme tout le bien que l’on pense de lui depuis quelques matchs. Déjà contre le PSG, c’est lui qui amenait un peu de jus dans le jeu messin. Mercredi, c’est encore lui qui fut le plus percutant et qui a posé le plus de problème à l’arrière-garde des Girondins. De plus en plus intéressant au fil des matchs.
Maïga, trop tard
Entré à 30 minutes de la fin du match à la place d’un Krivets maladroit mais souvent intéressant dans ses choix, Modibo Maïga a réussi sa rentrée, obtenant le pénalty de la fin de match (qu’il aurait du tirer avec son double succès contre Paris), et obtient les rares occasions dangereuses de la seconde période. On serait curieux de le voir associé à la pile Falcon. Belle rentrée.
Photos : DR - Article publié le 4 décembre 2014