Les 4 enseignements de la défaite face à Paris (2-3)
L’homme du match : Johann Carrasso
Sans lui, l’addition aurait été plus lourde. Décisif sur des actions de Lavezzi, Cavani, d’Ibrahimovic ou de Pastore, le gardien grenat a longtemps préservé les chances messines durant la rencontre. Prompt sur une frappe maligne d’Ezequiel Lavezzi, il empêche Metz de couler en fin de match en remportant un face à face face à Cavani suivi d’une belle parade face à Zlatan Ibrahimovic. Il ne peut pas grand-chose sur le dernier but parisien, abandonné par une défense trop observatrice sur l’offensive parisienne. Sans lui, le match n’aurait pas été aussi indécis.
Une défense pas au niveau
La défense messine a fait beaucoup trop d’erreurs pour espérer faire tomber l’ogre parisien. Fautive sur le premier but parisien avec une passe manquée de Bouna Sarr et un ballon bêtement perdu par Jérémy Choplin, Guido Milan ne parvenant pas à empêcher Javier Pastore d’inscrire le premier but de la rencontre, la défense messine a été punie d’entrée. Sur le second but, c’est un but contre son camp de Gaëtan Bussmann qui a permis à Paris de s’envoler. Et sur le troisième but, la défense a été trop attentiste en regardant Lavezzi, puis Ibra tenter leur chance sans parvenir à intervenir. Pourtant, Choplin ou même Milan ont parfois fait de belles interventions face aux Parisiens mais n’ont pas réussi à être performants 90 minutes durant. Dommage.
L’entrée réussie de Krivets, la force mentale de Maïga
L’arrivée de Sergeï Krivets à la pause, en lieu et place de Florent Malouda, a fait du bien au FC Metz qui est revenu dans la rencontre avec d’autres arguments. Il obtient le premier pénalty – très généreux – sur une faute d’Adrien Rabiot, et a été très percutant sur les quelques offensives messines en seconde période. Si Yeni Ngbakoto a été trop discret, le Biélorusse est rentré dans ce match avec panache et envie. Même si ce fut plus compliqué pour Modibo Maïga sur le terrain, il a eu la force mentale de réussir à convertir ses deux pénaltys – au même endroit – à trois minutes d’intervalle. Il s’offre ainsi un deuxième doublé après celui contre Caen.
9 buts en quatre matchs, attention…
Nous nous en étions ému après le match contre Caen. Le FC Metz prend trop de buts depuis quatre journées. 3 buts contre Paris, 3 buts à Toulouse, 2 buts contre Caen et 1 but à Saint-Étienne. Albert Cartier doit trouver les solutions pour stopper l’hémorragie et vite. Palomino et surtout Sylvain Marchal sont des alternatives plus qu’intéressantes au vu de la perméabilité de la défense grenat depuis quelques semaines. Le déplacement à Lens (à Amiens plutôt) samedi devrait nous donner plus amples informations sur la stratégie du coach grenat.
Le match en photos
Photos : Moselle Sport - Article publié le 24 novembre 2014