Les 4 enseignements de la défaite à Nice (1-0)
Victoire in-extremis de Nice grâce à un but de Bosetti dans le temps additionnel. Les Aiglons renouent avec le succès après deux défaites. Metz, qui a tenu 95 minutes, peut nourrir des regrets. Voici ce qu’il faut retenir de la prestation des Grenats.
Une charnière centrale parfaite pendant 94 minutes…
La Ligue 1 est un championnat parfois cruel. Jérémy Choplin et Guido Milan étaient crédités d’un match parfait pour avoir annihilé toutes les offensives niçoises, ou seul Dario Cvitanich avait réussi à se débarrasser de ses deux adversaires, mais c’est la barre qui sauvait l’arrière-garde messine. Milan, grand malheureux de la soirée après cette passe en retrait mal négociée et subtilisée par Alexys Bosetti qui s’en donnait à cœur joie face à Oberhauser (95e), est à créditer d’un match sérieux et appliqué, qui démontre une fois de plus que l’Argentin est en train de se faire une place parmi les bons défenseurs de L1.
Carrasso, la tuile
Si la rentrée de David Oberhauser, dont c’est seulement le deuxième match de Ligue 1 de sa carrière, n’est pas à remettre en question, la blessure de Johann Carrasso coupe forcément l’élan du gardien grenat, impérial depuis le début de saison. Décisif à de nombreuses reprises lors des quatre premières journées, il est sorti sans avoir encaissé le moindre but à l’Allianz Arena. Espérons que le portier revienne vite. Oberhauser, voire Mfa, auront également une carte à jouer.
Manque d’expérience ou de concentration ?
Difficile de reprocher quoi que ce soit aux Messins samedi soir. Malgré la défaite, le point du match nul aurait été totalement mérité tant les Niçois n’ont pas été dominateurs dans le jeu et hormis l’occasion de Cvitanich, difficile de trembler face aux assauts niçois, bien muselés par l’arrière-garde grenat. Si Métanire évoque « l’apprentissage », nous pencherions plutôt pour la fatigue, le manque de lucidité et de concentration pour traduire cette erreur de la 95e minute. Car, après 5 journées, Metz a montré qu’il avait les armes pour lutter avec toutes les équipes de L1. La roue va tourner.
Trop peu d’occasions franches
Hormis cette tête de Maïga repoussée par Hassen, difficile de se mettre quelque chose sous la dent. Si la solidité défensive et la combattivité ne sont pas à remettre en question, difficile de se procurer des occasions franches. Si Krivets a été plus discret et moins appliqué – de retour de sélection, le Biélorusse était entamé physiquement – Sarr et Ngbakoto n’ont pas eu la lueur entraperçue lors des dernières rencontres de Metz. L’apport de Florent Malouda pourrait améliorer cette posture.
Photos : DR - Article publié le 15 septembre 2014