Julian Palmieri : ça se corse au FC Metz
La grinta. Substantif féminin qui provient du mot italien « aggressività », traduction de « mordant ». Une qualité désormais très recherchée du côté des bords de la Moselle. Au vu de la situation actuelle du FC Metz, c’est peu de le dire. Le club à la Croix de Lorraine n’y est donc pas allé par quatre chemins. Il est parti chercher son bonheur en Corse. « Quand Frédéric Arpinon puis Frédéric Hantz m’ont appelé, je n’ai pas réfléchi. Puis je marche pas mal à la confiance », indique Julian Palmieri, le nouvel arrière gauche du FC Metz qui portera le maillot n°20. « Il y a un défi à relever. D’autant plus que 95 % du monde du football nous voit déjà morts. Ce n’est pas pour me déplaire de les faire mentir. » Celui qui sort d’une période compliquée autant d’un point de vue personnel (sa mère est décédée il y a peu) que sportif (sans club depuis son départ du Losc), Julian Palmieri s’est efforcé de garder la forme ces derniers mois. « D’abord avec le Sporting Bastia, ensuite seul. J’habite dans le maquis et j’ai pas mal couru. Je suis venu ici pour retrouver le terrain et jouer au football. » Même si c’est pour intégrer les rangs de l’actuelle lanterne rouge du championnat de L1 ? « Si je pensais que ce n’était pas possible de s’en sortir, je ne serai pas venu. Après avoir vu le match contre Lille, je me suis dit qu’il y avait vraiment quelque chose à faire. » Maintenant, place au sportif. Si Julian Palmieri estime qu’il ne pourra pas être prêt contre Toulouse, il pense pouvoir être aligné pour les deux prochains matches. À savoir contre Amiens et Marseille. En espérant que Metz retrouve un peu de fierté d’ici là.
Morceaux choisis
« J’ai dit certaines choses qui ne me plaisaient pas à l’entraînement. Je ne suis pas le type de joueur à rester dans son coin. »
« Avoir du caractère dans ce milieu peut poser problème. Je suis sans filtre et du coup, un peu marginal.
« Je suis nerveux, j’ai un caractère un peu spécial. »
« Sous ses airs de gentil garçon, il (Frédéric Hantz) est nerveux. »
« Pour Frédéric Hantz, je suis capable d’aller au bout du monde. »
Photos : Moselle Sport - Article publié le 9 novembre 2017