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ASSE – Metz : Et Perrin surgit…

Metz avait fait le plus dur. Il avait ouvert le score, avait repris l’avantage et était même à quelques centimètres du 3-1 en fin de match après un festival de Nguette. Mais Perrin surgit pour sauver le ballon sur la ligne avant de crucifier Didillon à la 95e minute de jeu, apportant le point du match nul à son équipe (2-2) dans les ultimes moments du match. Que de regrets.

Les plans échafaudés par Christophe Galtier auront volé en éclats dès la 57e seconde et le but – superbe – d’Ismaïla Sarr d’un match que les Messins ont maîtrisé et auraient dû remporter. « Dans le contenu, le compte y était. En revanche, le résultat est terriblement frustrant. Lorsque vous abandonnez deux points à dix secondes du terme du temps additionnel, la frustration est forcément là. Un jour, Saint-Étienne devra songer à ériger une statue à Loïc Perrin ! », confiera, désabusé, Philippe Hinschberger, le coach d’une formation messine restant sur six déplacements infructueux et « zéro but marqué ». Mais pour que Metz puisse arracher une victoire méritée, il aurait fallu que Loïc Perrin ne joue pas. Car ce point obtenu par les Verts, les deux points perdus par Metz, ce sont bien ceux de Loïc Perrin. Celui qui a sonné la révolte en allant chercher un ballon dans les pieds messins avant de servir Robert Beric, auteur d’un bel enchaînement pour égaliser une première fois. Celui qui a maintenu l’espoir dans le camp stéphanois avec un sauvetage en catastrophe pour empêcher Opa Nguette d’inscrire l’un des buts de l’année. Celui qui a sauvé les Verts de la défaite en plaçant un coup de tête rageur sur un coup franc de Jordan Veretout au bout du temps additionnel. Entre-temps, Simon Falette avait permis à Metz de mener 2-1 sur un coup de tête après un beau service de Ivan Balliù.

 

«Nous sommes hyper déçus et frustrés du résultat, expliquait après coup, Philippe Hinschberger. C’est sûr qu’avant de venir à Geoffroy-Guichard, prendre un point aurait été une bonne opération, surtout que nous en avions perdu lors de six de nos sept précédents matches à l’extérieur. On ne peut pas faire la fine bouche, mais il y avait largement de quoi prendre trois points. Il nous a manqué un petit but pour se mettre à l’abri, surtout qu’on a eu les occasions. Saint-Etienne doit faire une statue à Perrin, qui lui sauve des coups énormes. Sur le match, ce sont deux points de perdus, même si ça reste un bon point dans notre quête du maintien. Mais quand vous prenez un but à dix secondes de la fin alors que vous menez 2-1, vous ne pouvez pas vous estimer heureux. On est frustrés, mais continuons dans cette voie-là. Entre le résultat et le contenu, il faut arriver à faire la part des choses, même si, à chaud, c’est dur. »

 

Photos : DR - Article publié le 13 mars 2017

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