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L’ASNL en L2 : la compilation Rousselot/Fernandez

Depuis le début de l’année 2013 jusqu’à l’épilogue malheureux du 18 mai dernier en ligue 1, actant la descente de l’ASNL à l’échelon inférieur, Jacques Rousselot et Jean Fernandez n’ont cessé de s’échanger des amabilités. Une ambiance délétère qui, au final, n’apporte rien au débat. Selon notre confrère Dimitri Rahmelow de RTL, « la seule manière d’arrêter le match Fernandez/Rousselot est la confrontation en public. » Pas faux mais certainement pas réalisable dans l’immédiat. En attendant, compilation des derniers échanges par médias interposés (Source L’Equipe et Football 365).

Jacques Rousselot

«C’est le retour au purgatoire pour l’ASNL, après une saison très compliquée, avec onze points à la trêve, avec un effectif riche. Mais nous n’avons pas pu atteindre la barre des quatorze ou quinze points à l’issue des matches aller, et en janvier, j’ai privilégié l’aspect financier, avec des départs de joueurs (André Luiz au Brésil, Haïdara à Newcastle) et un prêt (Mollo à Saint-Etienne). La personne qui dirigeait l’équipe s’est sauvée et a laissé aujourd’hui une ASNL en Ligue 2, laissant les dirigeants essuyer les plâtres. On a validé tous ses choix de recrutement, elle a envoyé des joueurs à la cave, et le public ne voulait plus venir à Picot. Mais je ne veux plus entendre parler de cette personne, je lui souhaite bon vent et de réussir ailleurs, si elle le peut. »

Jean Fernandez

« Je suis scandalisé par la manière dont M. Rousselot continue de présenter les choses et par la façon dont il parle de moi. Je veux bien rendre ma part de responsabilité, mais il faut qu’il assume aussi la sienne. Si je suis parti en janvier, c’est parce qu’il m’a poussé au départ. C’était la troisième fois depuis mon arrivée à Nancy qu’il me demandait de m’en aller. La première fois, c’était en octobre 2011, trois mois après mon arrivée et après dix journées. La deuxième fois, en février 2012, alors qu’on était 19e. La troisième fois, en décembre 2012. Trois fois, il m’a demandé de partir, en me tenant le même discours : « Tu t’en vas, mais je ne peux pas te payer ton contrat ». La troisième fois a été celle de trop. Il m’a poussé à la démission et je me suis assis sur deux années et demi de contrat. Je n’en pouvais plus de ses contradictions. Je tentais de rester en L1, lui avait déjà acté la descente en se séparant de Mollo, Luiz et Haïdara et en essayant de céder Moukandjo. Depuis, il n’arrête pas de répéter que j’ai abandonné le navire. Il me fait passer pour un déserteur en se donnant le beau rôle. Alors ça suffit ! Jamais, je n’ai eu l’intention ni l’envie de partir de moi-même. Il a créé un climat délétère autour de moi pour me pousser à bout et il a manqué et manque toujours de la plus élémentaire honnêteté. »

Photos : DR - Article publié le 20 mai 2013

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