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FC Metz : tous les espoirs sont permis

Vous vouliez un match référence à Saint-Symphorien ? Et bien, ça y est, le FC Metz le tient. En s’imposant 3-0 face à l’ASSE, les Grenats ont prouvé qu’il fallait encore compter avec eux cette saison en Ligue 1.

« Je trouve qu’ils jouent bien, mais ils partent avec 12 points à 18 matchs de la fin, donc il va leur falloir un parcours européen pour se sauver, mais ils y croient, c’est cela qui rend ce match difficile ». Jean-Louis Gasset, l’entraîneur de Saint-Étienne ne croyait pas si bien dire. En effet, il a fallu plus de dix minutes à ses joueurs pour mettre un pied dans la surface adverse tant les Messins étaient déterminés ce mercredi soir dans leur antre de Saint-Symphorien. 10 longues minutes au cours desquelles les Verts ont dû faire face aux assauts répétés de Rivière (1er tir cadré, 6e), une tentative de Rivierez (8e) jusqu’à l’intervention un peu trop virile du gardien Moulin sur la nouvelle recrue Milicevic, occasionnant un penalty que s’est chargé de transformer Emmanuel Rivière (13e, 1-0). Deux minutes plus tard, c’est Nolan Roux qui récupérait un ballon à l’entrée de la surface adverse et décalait Matthieu Dossevi qui poussait la balle au fond des filets (15e, 2-0). Le quart d’heure suivant continuait sur le même ton pour l’équipe messine. Avec notamment une superbe combinaison  Roux-Milicevic (22e), deux tirs de Rivière lancé au préalable par Cohade – d’abord sur une reprise dans la surface puis sur une tête à bout portant (27e) et une occasion de Mandjeck (30e). Passé la demi-heure, le FC Metz perdait un peu de sa superbe, laissant davantage d’espace, toutefois sans succès pour les Stéphanois qui se montraient bien trop fébriles et approximatifs. Preuve, cette vilaine faute de Bryan Dabo sur Nolan (carton jaune, 37e). Cependant, les Verts ont bien failli revenir au score juste avant la pause mais c’était sans compter sur Kawashima, auteur de deux arrêts de grande classe, d’abord face à Beric entré en jeu à la 39e avant de s’imposer à nouveau sur une frappe à bout portant d’Hamouma (45e).

« J’espère que l’on arrivera à mettre la pression »

« Revenir avec un nouveau visage en 2e mi-temps ». Tel était le souhait du capitaine stéphanois, Loïc Perin. Si les premières minutes montraient effectivement une prise de conscience de l’adversaire du jour (Cabella, 56e et 63e), les approximations n’allaient pas tarder à faire leur retour. Bien que moins flamboyants qu’en première période, les Messins repartaient de plus belle par l’intermédiaire, une fois de plus, de Dossevi qui se payait le luxe d’éliminer successivement 4 joueurs avant de servir Niane plein axe dont la frappe était malheureusement trop écrasée. Et comme en première mi-temps, le danger revenait seulement deux minutes plus tard devant les cages stéphanoises grâce à Nolan Roux. Sur un centre de Julian Palmieri, Milicevic remettait le ballon de la tête à Nolan Roux qui trompait Jessy Moulin (3-0, 77e). Une action qui confirme le retour en grâce de l’attaquant du FC Metz qui, sur les 5 derniers matchs, a fait 3 passes décisives et marqué un but. Le même Nolan Roux qui allait se faire faucher par Hernani (entré à la 66e à la place de M’Vila en manque de rythme), déjà coupable d’un tacle appuyé sur Poblete quelques minutes auparavant. Les Stéphanois terminaient donc en infériorité numérique, se faisant même une grosse frayeur après la chevauchée fantastique de Niane (90e) lancé par un Cohade des grands soirs. « Nous avons réalisé un non-match et je ne peux m’en prendre qu’à moi-même », soulignait Jean-Louis Gasset, lors de la conférence de presse. « Je me suis trompé dans la composition de l’équipe. Nous avons vu aujourd’hui que nous manquions encore beaucoup de caractère. » Un tranchant retrouvé du côté des bords de la Moselle, à en croire Frédéric Hantz. « Dans notre saison, ce premier match à domicile en 2018 était capital. Néanmoins, notre dernier quart d’heure sur la première mi-temps ne m’a pas plu. Si on a les bonnes attitudes vues lors des trente premières minutes, on doit arriver à la mi-temps à 3, voire 4-0. On mérite de gagner même si j’ai été très surpris par le niveau de Saint-Étienne. » Aujourd’hui, le FC Metz a donc retrouvé quelques vertus. En particulier celles de la ténacité et de l’abnégation. « Chaque fois que l’on gagne, on va espérer davantage. J’espère que l’on arrivera bientôt à mettre la pression sur nos adversaires directs ». Pour l’instant, il s’agit donc de garder la tête froide. Car Monaco et Nice se profilent déjà à l’horizon.

 

Le saviez-vous ?

La dernière victoire messine face à l’ASSE remontait au mois de mars 2001, sur le score de 3-0. À noter qu’au terme de cette saison 2000-2001, les Stéphanois étaient descendus en Ligue 2…

 

Photos : Moselle Sport - Article publié le 17 janvier 2018

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