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Jean-Joseph, l’atout maître

Maître à jouer de l’Union Sainte-Marie/Metz Basket depuis un an et demi, Damien Jean-Joseph est autant l’animateur sur le terrain que dans le vestiaire. Personnage incontournable des Canonniers, le meneur de jeu de 28 ans peut mener son équipe vers les sommets. Portrait.

Sourire aux lèvres, on sait tout de suite à qui on a à faire. À 28 ans, Damien Jean-Joseph prend désormais le basket comme un plaisir. Et le plaisir, il l’a trouvé il y a un an et demi, en arrivant en Moselle. « Je quittais un excellent groupe à Épinal et je ne savais pas vraiment dans quoi je me lançais, explique le natif de la région parisienne. Je connaissais Mamédy Diawara et j’ai accepté de tenter l’aventure à l’Union. J’ai découvert un groupe extraordinaire et une superbe ambiance. Ici, je m’éclate. Et à mon âge, c’est l’unique objectif. » Ancien joueur de Pro B avec Brest, Bordeaux ou Charleville-Mézières, Damien Jean-Joseph ne boude pas son plaisir aux côtés de Patrice M’Bianda, Mahamadou Doucouré, Dragan Stipanovic ou Henock Affa. « 50 % de la réussite d’une équipe passe par l’entente entre les joueurs. Ici, à Metz, les mecs s’apprécient beaucoup, sont soudés et sont conscients des ingrédients à mettre pour viser le plus haut possible. Nous sommes 11 joueurs qui vivons bien ensemble, et c’est une vraie force. » Arrivé lors de l’été 2014 en provenance du GET Vosges qui venait d’accéder à la Nationale 1, le Martiniquais d’origine pensait pourtant poursuivre l’aventure à Épinal. « Je n’ai pas senti une volonté criante des dirigeants vosgiens de me conserver dans l’effectif, explique Jean-Joseph. J’ai forcément été déçu qu’on ne me le dise pas. Mais jouer en N1 n’est plus un objectif de carrière pour moi. Signer à Metz en N2 n’était pas du tout une régression. Bien au contraire. » Convaincu par les débuts du meneur de jeu, le coach Éric Deschamps a signé Damien Jean-Joseph dans la foulée. Pour le joueur de 28 ans, c’est la découverte d’une nouvelle aventure après Noisy-le-Sec, le club de ses débuts, Bondy, Noisy-le-Grand, Marne-la-Vallée/Torcy, Brest, Bordeaux, Charleville-Mézières, Aubenas et donc le GET Vosges. « Tout au long de mon parcours, j’ai eu la chance de faire des rencontres extraordinaires. Des coachs comme Ron Stewart à l’Étendard de Brest, en Pro B, ou encore Moatassim Rhennam à l’USAB Aubenas, en Nationale 1. Éric Deschamps m’a également beaucoup apporté depuis mon arrivée à l’Union. C’est quelqu’un de rigoureux et de pointilleux qui connaît le basket. Il est capable de transformer un joueur et j’en suis un bon exemple. Il m’a permis de grandir. »

Joueur à l’Union et coach à Metz BC

Fan de Stephen Curry, MVP l’an passé avec son club de Golden State en NBA, Damien Jean-Joseph avoue également avoir un faible pour les tricolores Nando De Colo, Michael Gelabale et Evan Fournier. « J’adore le basket sous toutes ses formes. Je regarde beaucoup de matchs, que ce soit en tribunes ou à la télévision, je mange basket, je dors basket, je me lève basket. Curry est un joueur extraordinaire, j’aime suivre la NBA, surtout les play-offs, et je ne rechigne jamais à regarder des matchs même de petit niveau. » Coach des filles de Prénationale à Metz BC, Damien Jean-Joseph collabore également avec Philippe Ory au pôle espoirs tout en s’étant lancé dans d’autres projets professionnels. « Avec un ami, nous avons lancé notre association de coaching sportif, Coaching SD, où nous intervenons chez des particuliers ou dans les clubs comme dans celui de boxe de Maizières-lès-Metz. Je veux également faire de la préparation physique. » Jamais à court d’idée, le meneur de jeu des Canonniers n’en oublie pas les objectifs de l’Union pour cette saison. « On est capables de tout cette année, clame le numéro 11 des Rouge et Blanc. On vise le plus haut possible mais il faut que l’on passe un cap à l’extérieur pour pouvoir faire mieux hors de nos bases. Un déclic psychologique indispensable pour viser les sommets. » Animateur du vestiaire, Damien Jean-Joseph devra surtout continuer de l’être sur le terrain. « Et tout ira bien. »

Photos : Com1sport - Article publié le 9 février 2016

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