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Renversant !

Loin de son apathie habituelle, le FC Metz a réalisé une grande performance collective pour venir à bout de Strasbourg (3-0) grâce à des réalisations de Mollet, Roux et Rivière. Encore bons derniers, les Grenats peuvent encore croire à l’impossible maintien. A condition de rééditer ce genre de performance… En sont-ils capables ?

Le derby de la peur. Malgré la victoire surprise des hommes de Frédéric Hantz à Montpellier (3-1), d’aucuns redoutaient un naufrage à Saint-Symphorien face à des Strasbourgeois en forme après une victoire de prestige face au PSG il y a quelques semaines. Mais que nenni. Metz a foudroyé l’Alsace tout entière grâce à un Florent Mollet de feu, qui a inscrit son deuxième but en trois matchs (après celui contre Rennes), à un Nolan Roux retrouvé (dernier but à Angers il y a trois mois) et à Emmanuel Rivière, auteur d’un but d’une talonnade qu’Edinson Cavani n’aurait pas renié. « Depuis deux semaines, il y a de bonnes choses, explique Frédéric Hantz, le coach messin.  Il y a un peu plus de réussite aussi. J’étais très déçu de mon premier mois. J’étais très choqué de voir un groupe qui n’y croyait quasiment plus. C’était très difficile pour tout le monde au club. Ces joueurs-là ont fait face. C’est bien pour l’ensemble du club. C’est la première victoire à domicile, elle est importante. Ça nous donne de l’espoir par rapport à l’avenir.

Ne vous enflammez pas les Strasbourgeois

Après une première mi-temps nerveuse et enlevée, lors de laquelle Strasbourg a d’ailleurs trouvé le poteau et aurait pu prendre la tête, le FC Metz a fait mouche par trois fois en deuxième mi-temps. Trois buts splendides, signés Mollet (61e), Roux (69e) et Rivière (d’un geste inédit à la 83e), qui auraient même pu être complétés par un pénalty non sifflé à la 71ème (main de Pablo Martinez dans la surface). « Il reste 19 matches, il faudra que certaines lignes bougent pour que le FC Metz soit un peu plus à la hauteur de la Ligue 1, complète Frédéric Hantz. Mais c’est bien de finir comme ça. » La fatigue, l’enchaînement des matchs, le trop-plein d’émotions après une victoire surprise face au PSG : ce derby ne tombait pas au meilleur moment pour le Racing Club de Strasbourg. Au contraire d’un FC Metz qui retrouve une dynamique positive, et enchaîne une deuxième victoire. « Si les Messins ont su élever leur niveau de jeu, on aurait dû le faire aussi, concède Thierry Laurey, l’entraîneur strasbourgeois. Ils ont repris du poil de la bête. En deuxième mi-temps, on n’a pas suffisamment pesé. » Il faudra revoir ça en 2018. Sinon, ce sera la Ligue 2.

Photos : Moselle Sport - Article publié le 21 décembre 2017

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