Moselle Sport, votre mensuel n°1 sur le sport mosellan

Le Top 10 des pires recrues étrangères

Recruter à l’étranger possède son lot de surprise. Parfois ça crée le buzz (Ahn), d’autres fois, ça fait marrer (Arambasic) et rarement ça fait rêver (Song). Les recruteurs ont essayé toutes les nationalités : australiennes, hongroises, péruviennes, sud-coréennes, polonaises, guinéenne, hollandaise…. Retour sur les 10 recrues étrangères qui auraient juste dû venir à Metz en tant que touriste. 

10- Razak Omotoyossi (Bénin)

Arrivé lors de l’été 2009 après une expérience en Arabie Saoudite (Al-Nasr), l’attaquant béninois a la confiance de Joël Muller qui le fait jouer 28 matches sur la saison (15 fois titulaire, 2 buts). Découvert en Moldavie (ça joue au foot, oui oui), Omotoyossi brille en Suède sous les couleurs de Helsingborgs avant d’aller chercher fortune aux Émirats. Joueur difficile à gérer, l’international quitte ensuite Metz pour la Suède (GAÏS puis Syrianska) avant de trouver refuge en Égypte, au Zamalek du Caire depuis 2011.

9- Souleymane Youla (Guinée)

En voilà un qui a déçu bon nombre de supporters. Arrivé en janvier 2006 avec une réputation plus que flatteuse, en provenance d’un club prestigieux (Besiktas Istanbul, Turquie), l’attaquant guinéen aura été un flop considérable lors de son passage au FC Metz. Pas capable de marquer plus d’un but en 17 matches de Ligue 1, son prêt n’aura pas de suite et c’est Lille qui tentera sa chance auprès de Youla. Echec bis pour celui qui joue aujourd’hui en D2 belge, à Saint-Niklaas après des tentatives infructueuses en Turquie (Eskisehirspor, Denizlispor et Orduspor).

8- Alexander Odegaard (Norvège)

Hmmm qu’il est bon de parler d’Alexander Odegaard quand il est question des flops du recrutement messin. Difficile de dire qui est ce joueur, parfois milieu offensif droit, parfois avant-centre mais jamais concluant. Certains spécialistes y croyaient dur comme fer, Odegaard lui-même devait savoir qu’il escroquait tout le monde en jouant ici. Arrivé de Viking Stavanger (NOR) en janvier 2011, il est reparti comme il est venu, discrètement et joue aujourd’hui à Forde (NOR).

7- Ruslan Pimenov (Russie)

Recruté en janvier 2005 en provenance du Lokomotiv Moscou, Ruslan Pimenov aura foulé les pelouses de Ligue 1 qu’à dix reprises. Incapable de s’imposer dans une attaque composée alors de Babacar Gueye, Hervé Tum et Richard Socrier (pas la crème de la crème non plus), le Russe repart aussi vite qu’il est venu cinq mois plus tard pour le Lokomotiv qui le récupère avant de le céder à l’Alania en juillet, tant qu’à faire. Il finira sa carrière par deux Dinamo : Moscou (RUS) et Minsk (BLR) pour finalement raccrocher les crampons en juin 2010.

6- Mariano Bombarda (Pays-Bas)

Alors que l’attaque messine comporte, en cette saison 1996-1997, des joueurs tels que Robert Pirès, Amara Traoré, ou encore Jonathan Jager, Metz décidé d’aller aux Pays-Bas chercher un redoutable artilleur. Mariano Bombarda, serial buteur à Groningen (32 buts en 66 matches), l’attaquant… né en Espagne mais Hollandais de nationalité, n’arrive pas du tout à se faire au championnat français malgré son pedigree intéressant. Six mois en Moselle et puis s’en va pour celui qui repartira à Groningue en janvier (remplacé par Bruno Rodriguez) avant de tenter sa chance à Willem II puis à Feyenoord avant de raccrocher les crampons en 2004 après une ultime expérience à Tenerife (ESP). Il travaille aujourd’hui au sein du staff de Willem II.

5- Sergiy Skatchenko (Ukraine)

Parmi les recrues manquées du FC Metz, Skatchenko a une place particulière. Non pas que son bilan soit famélique comme quelques autres de ces petits camarades de ce classement (il a quand même joué 38 matches sur… quatre saisons), mais l’Ukrainien est la madeleine de Proust des supporters messins quand il s’agit de parler de joueurs étrangers qui ont manqué leur passage à Saint-Symphorien. Arrivé du Torpedo Moscou (RUS) en juillet 1999, l’ex international ukrainien aura été trimballé un peu partout durant ses 4 ans de contrat en Moselle. Prêté successivement en Suisse (Neuchâtel Xamax) et au Japon (Hiroshima), l’ancien numéro 9 messin n’aura marqué que 5 petits buts à Metz avant de partir définitivement en janvier 2003 à Aarau (Suisse) avant de terminer sa carrière en Azerbaïdjan en 2005. On a la fin qu’on mérite…

4- Marcin Zewlakow (Pologne)

Recruté pour 3 millions d’euros à Mouscron en juillet 2005, le Polonais n’aura jamais trouvé grâce aux yeux de son coach à Metz. Et pour cause, un rendement offensif famélique malgré son passé flatteur en Belgique (oui enfin même Walasiak y jouait bien, ça ne veut rien dire), et le Polonais sera vite renvoyé un an plus tard par où il est venu (à La Gantoise cette fois). Un passage par Chypre (APOEL Nicosie) avant une fin de carrière en douceur au pays à Belchatow (POL) avant de finir à Korona en février dernier.

3- Mihàly Toth (Hongrie)

Lorsque l’attaquant hongrois débarque en provenance du Germinal Ekeren (Belgique) lors de l’été 1998, personne ou presque ne connaît cet attaquant de 24 ans formé au Budapest Honved et passé par Videoton (Hongrie) avant de chercher bonheur en Belgique.On comprend vite pourquoi. Catastrophe intersidérale du recrutement messin des années 90, l’attaquant repartira comme il est venu, anonymement, en janvier 1999, destination le Club Africain de Tunis (TUN) avant de commencer son pèlerinage des pays européens : la Norvège (Fredrikstad), la Grèce (Panachaiki) avant le retour en Hongrie via 5 clubs jusqu’à sa retraite en 2012.

2- Zlatko Arambasic (Australie)

Mais qui diable a déniché cet oiseau à l’orée de la saison 1994-1995 ? Croate de naissance mais Australien de nationalité, l’attaquant longiligne (1,90m) débarque à Metz en provenance de Malines (Belgique) avec l’ambition de remplacer numériquement Philippe Chanlot parti à Perpignan (D2). Echec cuisant pour les recruteurs du FC Metz qui ne le verront à l’œuvre que 4 fois (0 but) avant un départ à Ostende (D2 belge) un an plus tard.  Breda, Roosendaal (HOL), Anvers, Charleroi (BEL) avant un retour au pays en 1999 (Sydney Olympic) et une fin de carrière en 2002. Il aura connu 7 sélections avec l’Australie. Si si je vous jure.

1-Ahn Jung-hwan (Corée du Sud)

Que dire sur Ahn qui n’a pas déjà été dit. Buzz médiatique ou véritable volonté d’en faire un artilleur au sein de l’attaque du FC Metz, difficile à dire. Héros de la Coupe du Monde 2002 dans son pays, Ahn aura été transparent à Metz au point de devenir le plus beau flop du recrutement messin. Parti tenter sa chance à Duisbourg après son échec grenat, Ahn retournera en Corée du Sud, fera un petit détour par la Chine (Dalian) avant de stopper sa carrière en 2012. Bonnet d’Ahn.

 

On aurait pu également citer Wilmer Aguirre (Pérou), Oguchi Onyewu (USA), Vedran Vinko (Slovénie), Serge Dié (Côte D’Ivoire), Pierre Ebédé (Nigéria), Tenema N’Diaye (Mali), Nicolas Cherro (Argentine), Jonathan Walasiak (Belgique), Germano Vailati (Suisse) ou encore Albert Baning (Cameroun). Mais il nous faudrait encore beaucoup, beaucoup de temps.

Photos : DR - Article publié le 26 mars 2013

© Moselle Sport 2024 | Conditions générales de vente | Politique de confidentialité