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Bastia – Metz : les Grenats déjà en vacances ?

Battus à Bastia (2-0), le FC Metz de Philippe Hinschberger n’a pas été assez tranchant pour inquiéter des Corses bien plus entreprenants. Si le coach messin avouait espérer « un peu laver l’affront » du match Metz-Lyon, arrêté après les jets de pétards sur le gardien lyonnais, en ramenant un résultat positif du déplacement à Bastia, samedi, lors de la 17e journée de Ligue 1, il concède ne pas avoir reconnu son équipe et s’inquiète pour la suite du championnat après des débuts prometteurs.

« Aujourd’hui, après l’affaire de Lyon, on est montré du doigt comme des moins que rien. On n’a rien fait. Aujourd’hui, j’aurais voulu qu’on raccommode l’affaire, et qu’on gagne ce soir. Tout le monde est un petit peu touché par cette affaire. Au fond de moi, j’espérais qu’on puisse un peu laver l’affront. » Philippe Hinschberger n’a pas été entendu par ses joueurs.

En première période, les Bastiais entamaient leur match de façon très volontaire, avec beaucoup de projections vers l’avant face à des Messins trop apathiques. Une attitude qui finissait par leur coûter cher quand, à la 22e minute, sur un débordement de Saint-Maximin, le centre arrivait dans les pieds de Danic qui d’une frappe à ras de terre a crucifié Didillon. Après ce but, les Mosellans reprenaient du poil de la bête, touchant même le poteau de Jean-Louis Leca par l’intermédiaire de Georges Mandjeck. Au retour des vestiaires, le SC Bastia continuait à s’employer offensivement, tentant d’exploiter les failles messines notamment grâce à un Saint-Maximin particulièrement remuant, même si les joueurs de Metz arrivaient à causer quelques frayeurs notamment grâce à Diallo. Mais à la 74e minute, le match prenait une tournure définitive pour les Corses, Saint-Maximin, auteur d’un raid fulgurant sur le côté gauche, retournait la défense du FC Metz avant, une fois dans la surface, de fixer Didillon d’une frappe à ras de terre. Les hommes de Philippe Hinschberger ont tenté mais ont été trop brouillons dans les derniers mètres pour espérer un meilleur résultat. 

« On est rentré dans le match tranquillement, explique Philippe Hinschberger. Bastia était crispé en début de match. On n’a pas su en profiter. On s’est un peu activé sur la fin. On a été plus dynamique. On s’est créé des similis d’occasion, mais ce n’était pas suffisant pour battre une équipe de Bastia qui a fait son match. Bastia avait aussi un dynamiteur, un joueur « plus ». Qualité de passe, de frappe… Si on enlève Saint-Maximin de cette équipe, on aurait été moins en difficulté. Je n’ai pas reconnu l’équipe de Metz que j’ai vu rentrer contre Lyon. On n’a pas les moyens de jouer à 60%. Sur certains postes, on était absents. Contre Caen, il faudra toujours trois points, mais dans cette zone, ça vaut plus que trois points. On ne galvaudera pas le match contre Toulouse en Coupe de la Ligue.»

Photos : DR - Article publié le 12 décembre 2016

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